3 jours sans WIFI...

Je suis resté un peu plus longtemps à koivienumi, car c'était tellement agréable et beau. J'en ai profité, pour faire une première initiation au sauna. très déstabilisant, car nous ne sommes pas habitués des températures si chaudes, proches de 100 degré. La chaleur sèche est très supportable, mais dès que l'on mets un peu d'eau sur les pierres, c'est une boulle de feu qui vous enveloppe, et vous suffoque. Bon, une petite habitude à prendre. On sent nos pores qui s'ouvrent, et la transpiration qui gicle à travers eux, ça c'est rigolo. Mais après environ 3/4 d'heure, et de multiples douches fraiches (je n'ai pas plongé dans le lac...), quel bien être, et quelle nuit.
Le lendemain matin je prends la route pour Oulu, enfin j'essaye, car j'ai chargé l'ordi, le tel plusieurs fois, la caméra, et pamela, à la batterie raplapla. Je devais tous les bagages, et la pousse en haut de la cote, (environ 1/4 d'heure, et suée assurée, la jette dans la descente caillouteuse, mais même en 4 ème, la roue se bloque. Je n'ose demander aux couple de russe de l'aide, et pourtant 1 heure plus tard, je me lance, et je découvre des gens adorables et serviables, mais très timides. On essaye avec la batterie de son HB électrique, car il est venu pêcher, et les fils sont trop fin, donc chargeur 1 heure, et Vrrrrroum, Paméla frissonne de plaisir. On recharge, et départ, pour Oulu. La route est magnifique, les maisons qui son éssémées dans les forêts, mignonnes, les lacs superbes et je ne vois pas passer le temps. Les yeux et le coeur, rempli de beauté et de plaisir, à 100km de Oulu, je prends la direction de Rovaniemi, ou j'arrive sous une pluie battante... Snif, marre.
Malheureusement vous ne verrez pas les photos des paysages, du renne dans la station service, de celui qui courrait parallèle à la moto..., car je viens de perdre la carte au camping de Andenes, avant d'avoir pu les rentrer dans l'ordi...
Bon enfin je decide de ne pas monter la tente au camping de rovaniemi (très très cher, comme partout en finlande) et dors par terre dans un local aménagé et à disposition pour cuisiner. Le soleil (gloups) ne se couche plus et la lumière inonde mes nuits.C'est étonnant, mais un peu dérangeant, et oblige à dormir la tête dans le duvet.
Le lendemain matin, je décide de faire route vers Tromso, en prévoyant de m'arrêter si fatigue. Là aussi, les paysages petit à petit changent, lorsqu'on s'approche des chaines de montagne qui composent toute la bordure atlantique de la Norvège. C'est grandiose, et les montagnes avec ces reliefs de neige, et ces énormes cascades, qui déballent leurs flans, composent un paysage plein de contraste, surtout quittant le plat pays qu'est la Finlande, pourtant si belle. Les maisons sont beaucoup moins pimpantes qu'en finlande, et les décharges bordent les routes. ça c'est moche, on sent une énorme différence de niveau de vie, et de conscience écologique entre les deux pays voisins. Je profite, d'une de ces décharge, jonchée de paillettes, de remorques de camion, de bois d'élan, et surtout des bidons qui vont me servir à mettre mon huile de vidange, et a confectionner une "gatte" de vidange. Un heure plus tard je repars, et Pam ronronne d'aise.
Je trouve un petit camping, à une centaine de Km de tromso, et décide d'y passer la nuit. Perdu en pleine lande entre deux pans de montagne éclairés par le soleil toute la nuit, je suis quasiment seul, et le patron, qui bricole (pas trop bien) me propose sa machine à laver(modèle light, sans carrosserie) et même un peu de lessive. Yes, je lave tout, et le soleil de minuit sèche merveilleusement bien.
Départ tranquille vers tromso, jolie petite ville très animée, ou tout le monde se promène, papote, très sympa. Passage à l'office du tourisme, à la banque, et départ vers les iles . Dans l'ile de Senja, je prends la route touristique, superbe de virages de montées et de descente, et de points de vue sur les fjords et la cote. je me trompe de route, et après mettre glissé (c'est le terme) dans deux tunnel très longs 3et 2 Km, mais très étroits et humides, sans lumière, et une seule voie, les perroies dont brut de creusage, et très noires, et je n'y voit rien du tout, dans ces conditions difficile de guides les pneus pour éviter les Trous, et autres fondrières. Une voiture arrive même à vive allure avec des projecteurs de partout, je m'arrête, et me colle à la paroi, ouf elle est passée, et j'ai toujours mes deux sacoches. Arrivé à la sortie du deuxième tunnel, je découvre un petit port au fond d'un petit fjord, habité par une vingtaine de familles et la route s'arrête là. Demi tour et re tunnel, mais cette fois ci juste un vieux bus, et nous nous croisons au pas.
je reprends la route remarquable, et arrive juste avant que le bac pour Andenes ne parte. Gentiment le placier Walkie talquées, et me colle avec un chausse pied dans la malle.
Arrivé à Andenes tard, en compagnie de 3 motards italiens (des vrais), camping "on the beach" pas cher, mais je me demande même pourquoi il est payent. Voilà, maintenant allons visiter ces superbes iles.